Réconciliation
PRÉSENTATION
La vie d’une chrétienne ou d’un chrétien peut être affaiblie par le péché, c’est-à-dire par tout ce qui ternit les relations avec Dieu et avec les autres. Pour porter remède à cela, l’Église propose le sacrement de pénitence et de réconciliation, appelé aussi confession.
Au cours de la célébration, le pardon est manifesté par le geste d’absolution fait par un prêtre, au nom de Dieu, sur toute personne qui se présente, après l’aveu de son péché.
QUE DOIS-JE FAIRE?
Vous pouvez directement prendre rendez-vous auprès d’un prêtre. Néanmoins, la paroisse Saint-Paul à mis en place des permanences de confessions :
- Tous les jours : 17h30 – 18h30 à l’Église Saint-Louis (toute l’année y compris juillet-août)
- Dimanche : 9h15-9h40 à l’Église Notre-Dame
COMMENT SE CONFESSER?
Extraits du «Petit Guide pour se confesser, Editions de Solesmes – Editions de l’Emmanuel, 2007
1. LA PRÉPARATION
L’EXAMEN DE CONSCIENCE.
Si vous avez dix minutes pour vous préparer à la confession, passez-en sept à regarder Jésus, puis, dans la lumière de son amour, rappelez-vous les péchés et
les mauvaises habitudes qui entachent votre vie. Voir plus loin le guide pour faire son examen de conscience.
Cet examen de conscience doit éviter deux excès :
- une conscience amoindrie qui a perdu au moins partiellement le sens du péché ou – pire – qui dissimule les péchés graves; la conscience doit être fine et délicate: elle rejette le péché qui offense la bonté de Dieu à notre égard;
- une conscience scrupuleuse qui se perd dans le détail de péchés parfois imaginaires.
LA CONTRITION:
C’est la souffrance d’un cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père. Sans contrition sincère, le pardon ne peut être donné,
parce que l’orgueil de l’homme fait obstacle à la Miséricorde de Dieu.
2. LA CÉLÉBRATION DU SACREMENT:
Commencer par le signe de croix rappelle que Jésus m’a déjà purifié au baptême. Il est bon de préciser, au moins de manière approximative, la date de sa dernière confession et de se présenter rapidement: situation familiale, éventuellement profession, etc…
LA CONFESSION DES FAUTES
Elle doit être précise, sincère et complète. On accuse des actes précis et non pas seulement des tendances générales. Quant aux péchés graves : actes pleinement conscients et volontaires qui violent les commandements de Dieu ils doivent être tous confessés. Celui qui par honte ou par peur cache une faute, ou tente d’en dissimuler la gravité, essaie en vain de mentir à
Dieu. Le prêtre est tenu au secret absolu vis-à-vis de ce qui relève de la confession.
LE PARDON DES PÉCHÉS
Il est exprimé au moment où le prêtre, après avoir écouté la confession et donné quelques conseils, trace le signe de la croix en disant :
« Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. »
ACTE DE CONTRITION
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre
sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »
Autre prière de contrition, au choix :
Mon Dieu, j’ai péché contre toi et mes frères. Mais près de toi se trouve le pardon. Accueille mon repentir, et donne-moi la force de vivre selon ton amour.
3. LES PROLONGEMENTS DE LA CÉLÉBRATION:
Le prêtre donne une PÉNITENCE. Ce peut être une prière, un jeûne, une aumône, un sacrifice, un effort… C’est une manière de s’acquitter de la dette d’amour qu’on a contractée vis-à-vis de Dieu par le péché. Il ne faut pas tarder à faire sa pénitence, et il est indispensable de s’en acquitter pour recevoir tous les fruits du pardon. Il importe de remercier Dieu pour les bienfaits reçus de sa miséricorde. Le changement de vie vient de la CONVERSION du cœur:
«Désormais, je prends la ferme résolution par amour de Dieu – d’éviter le péché et de me tenir aussi éloigné que possible des occasions de chute. Et s’il m’arrive de retomber, je reprendrai de nouveau le chemin du pardon.»