Edito Avril 2024
La Pâque nous transfigure
Cette année, hasard des calendriers, nous entrions en Carême par le mercredi des Cendres, jour de la Saint-Valentin. Ces deux fêtes ne s’étaient pas partagées le calendrier depuis 1945.
Cette concomitance nous invitait à nous rappeler que l’amour humain ne se suffit pas à lui-même, qu’il risque de devenir lui aussi « poussière » sans la grâce de Dieu, et que le chemin du Carême est un chemin d’amour envers notre Créateur.
Nous voici arrivé au terme de ce temps béni de conversion. Et quand vous lirez ces lignes, nous nous apprêterons à célébrer les jours les plus saints de l’année, ou nous les aurons célébrés : La passion, la mort, la résurrection du Christ. En un mot Pâques.
La Pâque, en hébreu, nous renvoie à l’idée de passage et de voyage, tels le passage de la mer rouge et l’exode du peuple hébreu. Nous avons, nous aussi, cheminé durant ce Carême, et nous espérons être passés de la mort à la vie, de la tristesse à la joie, de l’hiver au printemps, du désespoir à l’espérance, de l’inquiétude à la paix, d’une relation distante avec Dieu à une relation plus proche, du repli sur nous-même à l’ouverture aux autres …
Le début du chemin du Carême nous faisait méditer sur la transfiguration du Christ. Par notre chemin quadragésimal le Seigneur a voulu nous transfigurer, nous rendre plus lumineux, plus joyeux, plus ressemblant à son image.
Puissions-nous conserver et faire fructifier tous ces changements, ces passages, ces transfigurations pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du mond Abbé Oliver MONNIOT
Prêtre coopérateur de la paroisse
St Louis de la Roche-sur-Yon en Pays Yonnais