Edito Septembre 2025

« DIEU qui est La Vie sans commencement ni fin, nous te confions cette année nouvelle pastorale, scolaire, académique et universitaire, ainsi que socio-professionnelle, ouvrière et agricole.

Demeure auprès de nous jusqu’à son terme : qu’elle nous soit, par ta Grâce, un temps de bonheur, et plus encore, un temps de Fidélité à L’Evangile. »

Cette Prière pour notre Paroisse et toutes ses composantes ouvre mon mot du mois de Septembre et traduit le fond de mon cœur, en pensée pour tous et chacun.

Ce mois ouvre toutes les activités et l’on serait tenté de crier « bonne rentrée et même vive la rentrée », une rentrée qui porte à l’Espérance, au renouveau avec ses doutes, ses incertitudes, ses défis et ses appréhensions marquée à mi-chemin par la Fête de La Croix Glorieuse et la Mémoire de La Vierge Marie Notre Dame des Douleurs, pour fait voir les moments de difficultés qui accompagneront notre marche à la suite du Seigneur…

Arrêtons-nous un instant sur cette Fête de la Croix Glorieuse.

Depuis 335, l’Eglise célèbre La Croix Glorieuse au lendemain de La Dédicace de La Basilique de la Résurrection à Jérusalem construite par l’Empereur Constantin. Ce qui frappe avant tout c’est le génie de La Foi chrétienne qui a pu associer harmonieusement deux réalités apparemment opposées ; la CROIX et la GLOIRE

La Croix, nous le savons, fut dans l’empire romain, un moyen de supplice. La croix est aussi ce gibet sur lequel Notre Seigneur Jésus-Christ, l’Innocent, a été lentement, douloureusement et cyniquement mis à mort. Comment continuer d’affirmer que cet ignoble instrument de torture est glorieux ? En quoi la Croix du Christ manifeste-t-elle La Gloire de DIEU ? 

En se sacrifiant sur la Croix, ce Vrai DIEU en Jésus-Christ fait de celle-ci une Croix Glorieuse.

La croix, nous l’avons dit, renvoie à la souffrance et au mal.  Pourtant c’est à l’occasion de sa Crucifixion, que DIEU en Jésus-Christ enlève le voile pour laisser découvrir son Visage tel qu’IL est réellement. Un DIEU doux, patient envers les pécheurs. L’évènement de la crucifixion de Jésus est finalement le moment où IL nous montre DIEU comme Celui qui nous aime jusqu’à mourir.

Ce qui fait donc la Valeur sans mesure de la Croix du Christ, ce ne sont pas d’abord les souffrances du crucifié mais la Passion de l’Amour. Ce n’est pas la croix en elle-même que nous exaltons. Mais la Croix en tant que Moyen par lequel la Gloire de l’Amour Divin s’est totalement manifestée à nous.

Abandonnons nos idoles, nos pouvoirs creux et vaniteux ; chaque chose matérielle ou imaginaire aussi belle et utile qu’elle paraisse, doit-être considérée à sa juste valeur d’objet créé.

Absolument rien ne doit prendre la Place de DIEU.  Elle ne peut que nous donner l’illusion du Salut.

En regardant ces choses qui nous entourent et qui relèvent soit de la nature soit du génie humain, trouvons-y DIEU, la Gloire de DIEU pour une année sainte et saine remplie de l’Esprit-Saint, riche et bénie en grâce et bénédiction, fructueuse et prospère, pleine de succès et de réussite.

      P. Wilfried TRAORE

          Prêtre coopérateur

Paroisse St Louis de La Roche-sur-yon en Pays Yonnais