Edito Février 2023

Jésus sauve !

Nous avons besoin de nous rappeler cette vérité pour qu’elle devienne une certitude qui nous habite et nous fait avancer.

Pour nous y aider trois événements vont ponctuer ce mois de février : la prière pour ceux qui souffrent ; le don du sacrement des malades ; le mercredi des cendres.

Chaque premier mercredi du mois à 20h30 à lieu à l’église Saint-Louis une soirée de prière pour ceux qui souffrent, animée par la communauté de l’Emmanuel. Ce mois-ci ce sera donc le 1er février. Toute souffrance, physique, morale, psychique, est portée devant le Seigneur car Jésus sauve ! Que l’on soit souffrant ou bien-portant c’est l’occasion de prier pour et surtout avec ceux qui souffrent. Ainsi l’on vit concrètement la compassion. Celle de la Vierge Marie au pied de la Croix. Là Jésus guérit parfois, donne des grâces toujours. Alors venons exercer notre charité en venant prier et intercéder.

Comme chaque année, le 11 février sera la journée mondiale du malade. De ce fait le dimanche suivant, le 12 février, sera proposé le sacrement des malades au cours de la Messe de 10h30 à Saint-Louis. Autrefois appelé l’Extrême-Onction, ce sacrement a mauvaise réputation. Soyons bien clair. Le sacrement des malades ne fait pas mourir. Bien au contraire. Il configure au Christ qui a souffert et qui est ressuscité. Comme tel, ce sacrement donne force et réconfort pour affronter la maladie.

Enfin, le 22 février sera le mercredi des Cendres. L’entrée en Carême. Un moment que l’on redoute peut-être. Pourtant c’est là aussi un moment où l’on peut vivre la compassion avec le Christ Jésus. Notre prière, notre jeûne, notre aumône font que l’on accompagne Jésus en sa Passion. Non pas comme la foule hurlante et les soldats mais comme la Vierge Marie, sainte Véronique. Ou peut-être comme Simon de Cyrène ? Réquisitionné contre son gré mais qui a fait tout son possible pour soulager le Seigneur.

Ces trois événements sont chacun une invitation à la compassion. Être aux côtés de ceux qui souffrent pour les soulager ne fusse que par notre présence. Même si la souffrance de l’autre nous rend mal à l’aise, être là. Et notre présence, ma présence a de l’importance parce que je suis témoin du fait que Jésus sauve. Il sauve non pas temporairement mais définitivement en nous ouvrant les portes de la vie éternelle avec Lui. Être avec le Dieu qui est Amour. Voilà qui peut apporter un grand réconfort. C’est pourquoi je vous invite en ce mois de février à vivre la compassion pour être témoin de Jésus qui sauve.

Père Frédéric LAURENT,

Oblat de Saint Vincent de Paul